Sans titres
J’ai tout au fond du cœur tant de rires brisés,
Mêlés à tant de larmes que je ne peux sécher.
A chaque instant, la peur m’entraîne dans son sillage,
Seule, je n’ai plus la force de tourner la page.
Ma vie est un grand rêve qui survole tes songes
Et mon cœur déchiré redoute le mensonge.
Oh prends moi dans tes bras, ne dis rien, taisons-nous.
Dans un sursaut d’amour, je tombe à tes genoux.
Lorsque mes doigts caressent doucement ton visage,
Quand je cache mon bonheur au creux de ta chaleur,
D’une caresse folle, je chasse les nuages
Et le monde ne bat plus que par nos deux cœurs.
Et si demain tu t’en vas, c’est le soleil que je perdrai. Parce que la lumière qui joue dans tes cheveux blonds, est la force de vie qui me montre le chemin.
Si demain tu t’en vas, c’est le bleu du ciel que je perdrai. Parce que tes yeux sont le seul horizon qui me donne envie de courir pour le rejoindre et m’y noyer.
Si demain tu t’en vas, c’est la musique qui me quittera et je serais condamné au silence. Parce que ta voix et ton rire font résonner en moi mille frissons et mille échos de bonheur en cascade.
Si demain tu t’en vas, qui me donnera les mots pour nommer mes craintes, mes doutes et mes joies ? Je tournerai en rond de moi, à l’intérieur de mon cœur, sans plus jamais trouver d’issue.
Et si demain tu t’en vas, c’est le rêve qui me quittera. Parce que toi seul sais me montrer, au-delà de mes peurs, le chemin de demain.
Si demain tu t’en vas, c’est mon enfance que je perdrai. Parce que seul ton amour sait me rendre la vie légère et insouciante.
Alors, privé de lumière, aveugle, sourd et muette, je serai condamné à l’errance, hanté par le remords de t’avoir laissée partir…. Empêche-moi de te laisser partir.
Comme un oiseau sans aile,
Comme une fleur sans parfum,
Un feu sans étincelle
Ou une vie sans destin,
Mendiante de l’amour,
Je cherchais un abri.
J’ai marché jusqu’au jour,
Marché jusqu’à ton lit.
Nous avons fait l’amour,
Tu m’as donné la vie.
De nos cris de ce jour,
Il reste une symphonie.
Tes mains sont deux oiseaux
Qui volent sur mon corps,
Qui caressent ma peau,
Qui cherchent des accords.
Tu es le musicien,
Je suis ton instrument
Et tu fais de tes mains
Une chanson pour le vent,
Une chanson si douce
Qui m’endort, me rassure,
Et qui vient sur ma bouche
Déposer son murmure.